Présentation par l’éditeur
Depuis que sa femme l’a quitté, emmenant avec elle leurs deux enfants, Hans n’a plus goût à rien. Il vit seul, sans travail ni projets. Un jour, contraint de descendre les sacs-poubelle accumulés dans son appartement, il découvre, abandonné dans l’un des containers, un bébé. Frétillant, bien vivant. Hans le prend et l’emmène chez lui…
Ce que j’en ai pensé
La 4e de couverture m’a vraiment donné envie de lire ce livre. Comment la découverte de ce bébé dans la benne à ordures va-t-elle changer durablement la vie de ce vieil homme, au bord du précipice ? Je ne vais rien dévoiler ici seulement que c’est un roman qui parle de regrets, de tristesse, de déchéance sociale, mais aussi de solidarité, d’entraide, d’amour.
Le style est fluide ; l’histoire est bien construite et ne bascule jamais dans le pathos. J’ai particulièrement aimé le fait que les personnages représentent le spectrum de la société allemande d’aujourd’hui : personnes âgées, petits bébés, gens de la classe moyenne, individus en situation précaire, et… des Allemands d’origine étrangère, lesquels ont dû un jour venir chercher refuge en Allemagne, pays de liberté. Alors, à l’ère de Trump et de son club mondial de néo-fascistes, moi, je dis que c’est le moment de lire Le goût de vivre car c’est un livre accessible à tous tout en étant bien écrit – et bien traduit en français – ; un livre agréable à lire et qui, mine de rien, fait réfléchir.
Presses de la Cité
Traduit de l’allemand par Virginie PIRONIN
Parution le 13 octobre 2016
304 pages
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