Traduit de l'allemand (Autriche) par Stéphanie Lux, Ed. Jacqueline Chambon, avril 2011, 96 pages.
Lu le 11/11/2016 dans le cadre de l’Objectif PAL
Quel petit ouvrage intriguant que celui-ci. À prime abord, il s’agirait de la relation entre deux hommes : le premier, le narrateur du livre, est un écrivain à la cinquantaine bien campée qui vit avec son épouse dans une maison au coeur des montagnes autrichiennes ; le deuxième, le Dr Beer, éditeur des livres du narrateur, est invité chez le couple pour travailler sur le manuscrit du troisième livre de l’écrivain. On comprend très vite que recevoir chez lui son éditeur met le narrateur franchement mal à l’aise, ne sachant pas s’il faut le tutoyer, l’appeler par son prénom et autres trivialités du genre. L’épouse du narrateur ne s’inquiète pas de ces formalités non essentielles, elle qui est tout occupée à transformer son salon en jungle tropicale. Bref, il est clair que l’arrivée du Dr Beer va bousculer les habitudes de vie du narrateur jusqu’à pousser celui-ci dans les retranchements les plus secrets de son âme.
Au détour des lignes, on se défait de l’impression que l’histoire concernerait une amitié naissante entre ces deux hommes car on s’embarque sur les chemins du deuil et de la perte, de la solitude et de la création, des questions autour de la parentalité et du couple à un âge où l’on n’en a plus l’habitude d’en parler. Et, enfin, de l’abnégation au service du sens de la vie, à un moment où on ne l’attendait plus, et qui va se manifester de la façon la plus inattendue qui soit jusqu’à former une idylle avec un chien qui se noie.
Ma note : 4/5
Voilà qui a l’air curieux mais pas inintéressant du tout. 😉
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